Quelle ville demain ?
Au fil des années, les places de parkings en surface dans les zones denses semblent promises à une diminution continue. Plus qu’une question de mobilité, il s’agit d’un projet de société : quel usage voulons-nous faire de l’espace public ? Devient-il un bien rare à partager autrement ?
Le Grand Paris explore à vive allure la métamorphose de ses voiries, testant, tergiversant, tâtonnant — parfois à tâtons, parfois avec éclat, toujours sous la pression d’usages contradictoires. Peut-être sommes-nous à la veille d’une nouvelle épopée urbaine, où l’ancien empire des voitures cèdera la place à des rues plus vivantes, plus perméables, plus accueillantes, mais aussi plus exigeantes en termes d’organisation et de solidarité.
D’ici là, dans cette métropole où les places se comptent et se disputent, la question du stationnement en surface n’est pas qu’un sujet technique : c’est un révélateur des choix, des tensions et des idéaux qui dessinent la ville en devenir. À suivre au fil des quartiers, des usages et des saisons.
Sources principales : Institut Paris Région, INSEE, Ville de Paris, Cerema, Tagesspiegel, Gemeente Amsterdam